Poppy, trente ans, est institutrice. Elle aime faire du vélo et surtout faire rire les gens. Elle est heureuse dans sa vie certes non conventionnelle mais tellement attirante !
Il n’y a pas de problème sans solution. Si un enfant est violent, c’est qu’il est en colère contre quelque chose ou quelqu’un. Elle essaie de comprendre le comportement des gens et surtout de leur faire comprendre ce qui cloche chez eux, pourquoi ils sont tristes, déprimés, hargneux…
Elle a su conserver son esprit d’enfant ; elle ne cesse de s’émerveiller devant des petits riens, devant les beautés de la nature et de la vie.
Elle profite de chaque instant. Le trampoline la libère de ses soucis, elle rêve de s’envoler. Elle s’amuse de tout et sait rire d’elle-même.
Cette fille, elle ne veut que le bien, mais malheureusement, elle ne peut contrôler la réaction de ses interlocuteurs. On lui envie son bonheur, sa liberté, son indépendance. Je dirais même que son bonheur éclatant renvoie les gens à leurs soucis, leurs frustrations, leurs malheurs … et risque de les plonger encore plus dans le négatif. On interprète mal ses intentions, comme ce prof d’auto-école si hargneux, renfrogné et frustré.
On a même peur pour elle et avec elle. Elle se rend compte que, malgré tous ses efforts, elle ne peut pas changer les gens. Qu’elle peut déranger aussi.
C’est triste… Sa meilleure amie lui conseille de moins en faire, de plus s’occuper d’elle. Mais Poppy ne peut pas, ne veut pas abandonner. « Continue de ramer » lui dit-elle, « moi je continue de sourire ». La cause est tellement juste. Merci Poppy !
/https%3A%2F%2Fprofilepics.canalblog.com%2Fprofilepics%2F4%2F0%2F404097.jpg)
